Morgane Lefèvre   

Image prise dans le village de Firurak lors de la cérémonie Chiite d'Ashura, lors du mois de Moharam. Mémorial de rappel à l'assassina de l'imam Hossein sous forme théâtrale. Seuls les hommes participent, se frappant la poitrine ou mimant de se fouetter sous le regard des femmes et au rythme d'une musique virile crachée depuis des hauts parleurs. Complaintes d'hommes et basses provenant d'énormes tambours. Iran, Firurak, 2014

Lors de la cérémonie d'Ashura les garçons sont invités à participer. Quelques-uns portent des drapeaux, certains jouent du tambour, d'autres encore prennent place durant le grand théâtre de reconstitution de l'assassina de l'imam. Iran, Firurak, 2014

Durant le mois de Moharam on ne peut traverser villes et villages sans constater la présence de grands drapeaux noirs aux écritures dorées ou couleur sang, ainsi que des affiches rappelant le martyre de l'imam Hossein. Ici le cheval blanc de l'imam sur lequel pleurent des femmes. Iran, Firurak, 2014

Au devant de chaque déambulation danse un homme portant à bout de bras cette banderole de métal ornée de cloches et autres artifices. Il tournoie tout en faisant tinter les ornements, annonçant la file des hommes. Iran, Firurak, 2014

Les femmes ne participent pas directement à la cérémonie d'Ashura, elles en sont les spectatrices silencieuses, qui, parfois, versent des larmes. Iran, Firurak, 2014

Jeu traditionnel Kirghize consistant à récupérer une peau de chèvre éviscérée et décapitée puis recousue. Les cavaliers peuvent être des centaines voir des milliers sur des terrains limités ou non. Kirghizstan, Djanadikhan, 2013

Le Ulak étant un jeu particulièrement virile et dangereux les chevaux sont régulièrement blessés, il faut ainsi leurs procurer des soins. Parfois les propriétaires sont attentifs à leurs bêtes mais ce n'est pas toujours le cas. Il n'est pas rare de voir des bouches en sang autour des mords ainsi que des cavaliers frapper leurs chevaux tombés à terre. Kirghizstan, Djanadikhan, 2013

Parfois au grand galop, parfois à peine mobiles les cavaliers se battent la peau de chèvre. L'équipe gagnante se verra offrir la bête dont la viande, dit-on, est délicieuse car attendrie par le traitement subit durant le jeu. Kirghizstan, Djanadikhan, 2013

Les spectateurs viennent à pieds ou parfois à dos d'âne pour observer le match. Il faut savoir rester constamment vigilent car une fois lancés au galop, si les cavaliers foncent vers le public c'est à ce dernier de fuir en courant avant de se faire piétiner. Chaque année sont déplorés des morts. Kirghizstan, Djanadikhan, 2013

Si les tziganes ont mauvaise réputation ce sont pourtant eux qui recyclent les déchets. Ils se déplacent à travers la ville accompagnés de leur âne et ramassent au fur et à mesure de la journée plastiques et cartons. La somme du volume porté par l'âne est impressionnante mais le poids est finalement léger au vu des matériaux transportés. Sans oublier que les routes sont plates, ce qui évite à l'animal un effort démesuré. Ouzbékistan, 2013

Proches des mines de charbon les ânes sont mis à contribution. Ils ne marchent pas moins de 20 kms aller-retour pour rapporter chacun des sacs d'environ 100 kg. On peut observer des ânes dont les narines sont coupées car les ânes ont, physiologiquement, besoin de se reposer lors des montées afin de reprendre leur respiration. Mais leurs propriétaires n'ont "pas de temps à perdre" à attendre dans les côtes. Cette chirurgie barbare leur évite de patienter. Ouzbékistan, 2014

A la fin de l'été les cacahouètes sont récoltées dans les champs. Une fois arrachées à la terre, les racines des Arachides doivent être rapidement dépoussiérées puis détachées de la plante. Cela occasionne une quantité impressionnante de poussière dans l'air. Pour se protéger les femmes se couvrent le visage avec des tissus. Ouzbékistan, 2013